Il n’y aucun accord passé entre la force régionale de la communauté d’Afrique de l’Est (FRCAE) et les rebelles du mouvement du 23 mars (M-23) au sujet de la gestion des entités occupées par ces terroristes dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.
D’après le porte-parole de la FRCAE, la rencontre ayant eu lieu à Kibumba le 31 décembre 2022, a tourné autour des « échanges dans le cadre d’un retrait progressif et coordonné des combattants du M23 de zones occupées. Cela conformément aux résolutions du mini-sommet de Luanda ». Face aux soupçons d’un quelconque accord passé avec la rébellion, l’officier kenyan s’est montré ferme.
« (…) La rencontre a été marquée par des échanges dans le cadre d’un retrait progressif et coordonné des combattants du M23 de zones occupées (…) Il est important de savoir que la force régionale des États d’Afrique de l’Est n’a jamais conclu un accord avec le M23 et ne le fera jamais« , a tranché le colonel kenyan Wanyoni Nyakundi, porte-parole de la FRCAE sur Radio France Internationale.
Au cours de la réunion tenue le week-end dernier avec les représentants des mécanismes conjoint de vérification et ad hoc, la FRCAE a révélé que le M-23 devra se retirer de la base militaire de Rumangabo et de Kishishe le 5 janvier prochain. Les soldats kenyans devront ensuite occuper les lieux avant de les passer sous contrôle de l’armée congolaise.
Andy Kambale Matuku