Les rebelles du Mouvement du 23 mars (M-23) n’a pas quitté Kibumba, près de Goma, au Nord-Kivu. Contrairement à ce qu’ils font croire à l’opinion, ces rebelles et leurs alliés rwandais se livrent même à des violations des droits humains.
D’après la société civile de Nyiragongo qui fait cette mise au point, les rebelles rwandais du M-23 n’ont pas quitté la cité de Kibumba. Ces terroristes empêchent les habitants de rentrer dans leurs maisons en les torturant. Mambo Kawaya, président de la société civile de Nyiragongo parle d’une « mascarade juste pour tromper l’opinion tant nationale qu’internationale ».
« Les M-23 ne se sont pas retirés de Kibumba, ils sont là. Leur tactique là c’était une mascarade juste pour tromper l’opinion tant nationale qu’internationale, mais en réalité, ils sont là. Ils empêchent même la population de regagner leurs domiciles et aussi il y a plusieurs cas de violation des droits humains qui sont en train d’être répertoriés (…) Donc dire que le M-23 s’est déjà retiré ça c’est faux parce que même les militaires rwandais sont encore visibles sur le territoire congolais (…)« , a déclaré Mambo Kawaya au cours d’un entretien avec la presse.
Ce même acteur de la société civile renseigne que « les forces de l’EAC sont toujours là et elles occupent seulement deux positions où était le M-23 ».
D’après la même source, ces deux (2) positions se trouvent dans le parc de Virunga, tandis que les rebelles occupent la partie habitée de la cité empêchant ainsi les populations civiles de regagner leurs maisons.
Réagissant à l’annonce du retrait du M-23 de Kibumba, l’armée congolaise a, dans une déclaration faite samedi 24 décembre 2022, parlé d’une « simple opération de publicité pour distraire les congolais et la communauté internationale ».
Rédaction