Contrat chinois : Matata se dédouane et pointe la responsabilité de la « présidence » de l’époque

Face à la polémique autour du contrat chinois, les langues commencent à se délier. D’anciens responsables se prononcent sur les révélations de la très redoutée Inspection Générale des Finances (IGF) de la République Démocratique du Congo (RDC) qui a, au terme de l’analyse de ces accords passés avec la Chine, demandé que ce contrat soit annulé.

C’est le cas de Matata Ponyo Mapon, ancien premier ministre sous Kabila. « L’homme de la macro-économie » a indiqué, ce mardi 21 février 2023, via les réseaux sociaux, n’avoir jamais signé ce contrat ni associé la gestion des projets découlant de ces accords.

« Je n’ai jamais signé de contrats chinois. Ils ont été signés en 2008 alors que j’étais DG de BCECO (Bureau Central de Coordination) et non ministre des finances (…)« , écrit le sénateur Augustin Matata Ponyo.

Avant de poursuivre : « L’exécution de ces contrats se faisait exclusivement par le Bureau de suivi des contrats chinois qui dépendait de la présidence et non du gouvernement ».

L’inspection générale des finances (IGF) a dénoncé, jeudi 16 février, un « déséquilibre » dans le contrat signé entre le gouvernement congolais et le groupement des entreprises chinoises, dans la gestion de certaines ressources naturelles de la RDC. La convention de collaboration avait été signée en 2008 et a donné lieu notamment à la création d’une entreprise commune sino-congolaise, Sicomines.

Andy Kambale Matuku

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