La ministre nationale du genre de la côte d’Ivoire, représentée par son directeur de cabinet, a lancer les travaux du forum sur le renforcement du mouvement des femmes pour mettre fin à la violence faite à l’égard des femmes et des filles en Afrique de l’Ouest et Centrale.
Ces assises de deux jours soit du mercredi 7 au jeudi 8 décembre 2022, se tiennent à Abidjan, capitale de la côte d’Ivoire en présence notamment de la directrice régionale de l’ONU Femme, du commissaire de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), d’un représentant de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Directrice-pays de l’ONG congolaise Femme main dans la main pour le développement intégral (FMMDI), Nathalie Kambala.
Dans son intervention en qualité de paneliste à ces assises, Nathalie Kambala est revenue sur la problématique de violences basées sur le genre (VBG) en République Démocratique du Congo, de l’état de lieux de ce fléau, en passant par le cadre légal, les défis et opportunités pour chuter aux bonnes pratiques.
Face à cette situation, la directrice régionale de l’ONU Femme estime qu’il est temps de requalifier l’action collective des interventions des partenaires en la matière pour éradiquer ce fléau.
Par ailleurs, tout en soulignant que le cadre normatif de lutte contre les violences faites à la femme et à la jeune fille, n’est pas suffisant, elle a révélé quelques avancées dans ce domaine.
« Le cadre normatif, comme vous le savez, n’est pas suffisant pour éradiquer les violences mais si non indispensable parce qu’aujourd’hui nous avons le protocole de Maputo de l’Union Africaine, pas moins de 14 lois contre les mutilations génitales dans les pays de la région, une loi criminalisant le viol comme au Sénégal ainsi que l’arsenal juridique Gabonais très inspirant« , a-t-elle laisser entendre du haut de la tribune.
Redaction