Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de la République Démocratique du Congo (RDC) vient de rendre public, ce samedi 26 novembre 2022, le calendrier des élections générales qui devront se tenir en décembre 2023. Une occasion pour Denis Kadima de rappeler les grands défis auxquels son institution est confrontée et qui peuvent perturber le processus électoral.
Selon Denis Kadima, « le premier défi est de nature financière avec d’une part la nécessité de garantir son autonomie financière et donc son indépendance, et d’autre part le respect des délais de décaissement des fonds des opérations ». Sur le plan juridique, le président de la CENI a salué la célérité du Parlement congolais qui a voté des textes réglementaires et qui ont été ensuite promulgués par le président de la République.
S’agissant de l’insécurité, Denis Kadima note que cette contrainte est de « taille » et « pourrait avoir une incidence sur le bon déroulement des opérations électorales ».
« (…) Il est évident qu’aucune opération ne peut être réalisée à bon escient sans sécurité des électeurs, des compétiteurs, des agents électoraux, du matériel et des sites des opérations (…)« , fait-il remarqué.
Parlant de la pandémie de Coronavirus, le président de la CENI a fait savoir que, malgré une tendance à la baisse des cas positifs, cette maladie comme d’autres peut également avoir une incidence négative sur le processus électoral.
Enfin, Denis Kadima a relevé que le défi majeur à relever par son institution demeure « celui lié à la logistique des opérations. Confrontée à l’insistance des infrastructures routières de base, la CENI indique qu’elle utilisera la voie aérienne pour acheminer les matières électorales, avec comme conséquence l’augmentation excessive des coûts.
Anderson Baraka