La force régionale de la communauté d’Afrique de l’est (FRCAE) attendra l’aboutissement des processus politiques et diplomatiques pour engager des combats contre les rebelles actifs dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo (RDC). C’est la position exprimée par le commandant de cette force régionale, ce mercredi 16 novembre 2022, à son arrivée à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
Ceux qui veulent voir les militaires de la FRCAE entrer en action sur le terrain prendront leur mal en patience. Le général major Jeef Nyangath, commandant de cette force, a indiqué que la priorité est accordé aux efforts politiques et diplomatiques en cours pour trouver une issue favorable à la crise. L’utilisation de la force pour obtenir la rédition des combattants des groupes armés reste une ultime position.
« Priorité d’abord aux processus politique et diplomatique de Luanda et Nairobi. Suivra la désarmement et la démobilisation des groupes armés, pas uniquement le M23. Au cas d’échec de ces schémas, nous ferons appel à la force« , a déclaré le général major, Jeff Nyagath, commandant de la FRCAE.
Près de mille (1000) soldats kenyans seront déployés dans l’est de la RDC. Ces soldats viendront s’ajouter à leurs compagnons d’arme ougandais et burundais déjà en opération (Ituri et Nord-Kivu pour les ougandais, Sud-Kivu pour les burundais). La Tanzanie et le Soudan du Sud n’ont pas encore exprimer leur position par rapport au déploiement de leurs hommes en RDC. Accusé de soutenir les rebelles, le Rwanda n’enverra pas de soldat dans cette partie.
Anderson Baraka Baliene