Guerre en RDC : Willy Ngoma, porte-parole du M-23 sanctionné par l’Union Européenne

La liste des personnalites congolaises sous sanction de l’Union Européenne (UE) vient de s’allonger. Pour leur rôle dans la crise congolaise, cinq (5) congolais et un belge font désormais leur entrée dans cette liste noire. Il s’agit notamment du pseudo major Willy Ngoma.

Ce porte-parole du Mouvement du 23 mars (M-23) est sanctionné par l’UE pour sa participation aux violences perpétrées par son mouvement notamment « en les planifiant, dirigeant ou commettant, à des actes constituant de graves violations des droits de l’homme ou atteintes à ces droits en RDC ».

« (…)Il est également responsable d’entretenir le conflit armé,l’instabilité et l’insécurité en RDC », note l’Union Européenne.

Ancien ministre, Justin Bitakwira fait également son entrée sur la liste noire de l’Union Européenne. L’ancien ministre du développement rural paie les frais de son discours qui a  » incité à la violence et encouragé la discrimination et l’hostilité à l’égard de la communauté Banyamulenge, ciblée et attaquée par des groupes armés« .

D’après l’UE, « ces discours et déclarations incendiaires contribuent à alimenter le conflit et la violence en RDC, en particulier dans la région des Hauts-Plateaux, caractérisée par des conflits intercommunautaires ».

Justin Bitakwira est ainsi reconnu comme un des « responsables d’entretenir le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC en incitant à la violence ».

Par ailleurs, le colonel Joseph Nganzo dit « TP ziro ziro » de l’armée congolaise, vient d’être placé sous sanction. L’Union européenne reproche au commandant adjoint de la 12e brigade de réaction rapide basée à Minembwe et à ses hommes d’avoir « perpétré des attaques contre des civils et commis de graves violations des droits de l’homme, en particulier des viols de femmes entre juin et décembre 2021 ».

Deux (2) chefs rebelles sont aussi placés sous cette liste. Il s’agit du général autoproclamé William Yakutumba qui commande une coalition Maï-Maï dans le Sud-Kivu ainsi qu’un responsable de la Coopérative pour le développement au Congo (CODECO), milice active en Ituri.

Impliqué dans le trafic d’or exploité implicitement dans l’Est de la RDC, Alain François Goetz, homme d’affaires belge, est également placé sous ces sanctions incluant gels des biens et restriction de voyage dans l’espace de l’Union Européenne.

Anderson Baraka

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