Souriante d’un teint brun et une taille d’au moins 1,60 mètre, c’est la description qui convient en tout cas à cette figure dont le parcours lui donne une place de choix dans le monde ceux qui ont réussi et sont déterminés à faire entendre la voix de la femme.
Issue d’une famille modeste composée de 9 enfants dont 6 garçons et 3 filles, Felicia Mutshimakola Katumu, aujourd’hui présidente du cadre de concertation de jeunes filles (CCJF) est déterminée à participer à la gestion de son pays, la République Démocratique du Congo, à côté d’autres femmes et hommes de valeur.
Un honorifique certificat a scellé la fin de ses études primaires au complexe scolaire Diabena/Ville. Poussée par l’excellence, Mutshimakola n’a pas tardé de poursuivre ses études secondaires à l’Institut Janua Coeli.
En 2013, Mutshimakola a décidé d’embrasser les études d’anglais et culture africaine, section des lettres et sciences humaines à l’institut supérieur pédagogique (ISP), l’actuelle Université pédagogique de Kananga, d’où elle est sortie licenciée.
Sa vie dans les mouvements associatifs ne date pas d’hier. Déjà toute petite, elle accompagnait son grand frère dans des réunions et activités, qui était membre du comité provincial des pairs éducateurs.
« (…)pour moi, c’était une aventure, j’avais un grand frère qui était pair éducateur et je l’accompagnais dans ses réunions à la division provinciale de la jeunesse dans le cadre d’un projet financé par l’UNICEF« , s’est-elle exprimé à OCEANS24.CD.
Peu après, Felicia est nommé caissière dans l’association culturelle des jeunes de Kananga (ACJKA). A travers cette structure, elle a acquis une expérience non négligeable dans l’organisation des causeries éducatives, l’encadrement des jeunes, etc.
Grâce à son dynamisme, Felicia est élevée au rang de vice-présidente du réseau des associations congolaises des jeunes (RACOJ). Lors des élections au conseil provincial de la jeunesse du Kasaï-Central (CPJ), Felicia est élue vice-présidente de ce cadre de coordination des structures des jeunes. Une fonction qu’elle assume jusqu’à présent.
En dehors de ces fonctions traçables, Mutshimakola a exercé plusieurs autres fonctions dans les structures dont PAF Africa.
Après ce long parcours enrichi d’expérience sur les conditions des populations du Kasaï-Central, Felicia decide de faire son entrée politique. Ce souci est motivé par les conditions dans lesquelles les communautés vivent et à la place que la société accorde à la femme et la jeunesse.
« Je suis parmi ceux qui militent pour rajeunir la classe politique« , a-t-elle laissé entendre avec conviction.
Tout en appelant la population du Kasaï-Central à se tenir prête pour se faire enrôler, Felicia Mutshimakola invite ses pairs à plus de conscience lors de prochaines échéances électorales.
Felicia Mutshimakola est parmi les candidates potentielles formées en décembre 2022 dernier par l’ONG Femmes main dans la main pour le développement intégral (FMMDI). Cette formation était basée sur le rôle des femmes dans la vie politique.
Cette découverte est réalisée dans le cadre du projet intitulé « accroître la participation des femmes, filles et personnes marginalisées à la vie politique », exécuté par l’ONG FMMDI avec l’appui financier du fonds Canadien aux initiatives locales.
Descon