La Kadima Foundation (KF) bureau de Kananga, en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (UNHCR) a organisé, ce mardi 6 décembre 2022, une séance de sensibilisation dans un camp des rapatriés dénommé « Tshitshi », situé dans la ville de Kananga au Kasaï-Central.
Cette sensibilisation était axée sur les mécanismes de protection et de dénonciation de violences basées sur le genre (VBG).
Plusieurs personnes ont pris part à cette activité qui rentre dans le cadre de seize (16) jours d’activisme contre les violences faites à la femme et la fille.
« Il était opportun d’apporter ce message dans ce camp pour prévenir ce fléau. Voilà pourquoi nous avons communiqué quelques mécanismes de dénonciation des cas d’abus et d’exploitation sexuels dont le numéro vert 495555« , a expliqué Monique Nzeba, assistante chargée de projet de cette structure.
Et de poursuivre « nous avons mis un accent particulier sur les mariages d’enfants en parlant des VBG ».
Pour Nzeba Monique, plusieurs filles de moins de dix-huit (18) ans vivant dans cette contrée sont victimes des mariages précoces.
C’est ainsi qu’elle exhorte les participants à dénoncer ces abus qui empêchent les jeunes filles de jouir pleinement de leurs droits essentiels dont celui à l’éducation.
Un message bien accueilli par les bénéficiaires qui ont promis de s’engager dans la lutte contre ce fléau.
La Kadima Foundation met en oeuvre, depuis avril 2022, un projet d’appui à la consolidation de la paix et la cohésion sociale dans le Grand Kasaï, avec l’appui financier et technique du HCR. Les réfugiés, rapatriés, apatrides, déplacés internes sont entre autres les personnes relevant du mandat du HCR.
Descon M.