Âgée de 42 ans révolus , mariée et mère de 4 enfants, Aimerance Ngalula Nkita Bungi est une femme engagée dans l’éducation des cadres universitaires à l’Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM/ Kananga) où elle est chef des travaux et chef de section mais aussi engagée dans la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre au sein de l’ONG Beaux Rêves et aussi présidente des femmes de la Coopération des petites et moyennes entreprises du Congo (COPEMECO).
Cette actrice des droits des femmes a entamé sa carrière à l’enseignement supérieur et universitaire en 2017 à l’Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM/ Kananga) après avoir passé 20 ans à l’IMCK où elle était infirmière. Deux (2) ans après, madame Aimerance Ngalula Nkita Bungi commence à écrire ses articles dans le domaine de santé de la reproduction et c’est en mars 2022 , qu’elle a été notifié chef des travaux.
De l’enseignement à la politique
Aimerance Ngalula se lance en politique en 2011 dans le parti politique « Mouvement Social » dont elle était membre et c’est en 2018 qu’elle déclare sa volonté de postuler aux législatives nationales afin de porter haut la question de la femme aux instances de prise de décision.
« En 2011 je n’avais pas des ambitions mais vers 2018 j’ai trouvé que c’était essentiel de postuler vu les faiblesses des élus à l’époque je me suis dit une fois élue je pouvais faire mieux. J’ai battu campagne mais je n’étais pas proclamé élue faute de seuil« , déclare madame.
Aimerance Ngalula Nkita Bungi, qui précise être engagé au sein du parti Convention des démocrates travaillistes unifiés (CDTU), parti cher à Gisèle Ndaya la ministre nationale du genre , famille et enfants.
Malgré cette déception, elle est ferme et catégorique d’être candidate potentielle lors des prochaines joutes électorales en République Démocratique du Congo.
Au sein de sa nouvelle formation politique Convention des démocrates travaillistes unifiés (CDTU), Ngalula Nkita Bungi Aimerance s’occupe des relations publiques et en même temps, elle est dans un cadre de concertation où l’on encadre les femmes politiques car ayant exercé la politique depuis 2011.
Portrait réalisé dans le cadre du projet intitulé « Accroître la participation des femmes,filles et personnes marginalisées à la vie politique », initiative de l’ONG Femmes main dans la main pour le développement Intégral (FMMDI) avec l’appui financier du fonds canadien aux initiatives locales.
Rédaction