Le secteur du transport est fortement perturbé sur toute la bande frontalière de Kamako distant de cent soixante-quinze (175) kilomètres de la ville de Tshïkapa, et sur toute l’étendue de la province du Kasaï. A la base, la rareté et la hausse de prix de produits pétroliers qui ne sortent plus de la République d’Angola.
La société civile de la bande frontière de Kamako qui livre la nouvelle précise que cette rareté est due à l’arrêt de la sortie du carburant de la République d’Angola. Une exportation clandestine que les autorités angolaises ont arrêtée et qui cause des préjudices côté congolais.
« Ceci est dû au fait que le ravitaillement se fait par voie clandestine sans passer par un échange responsable, c’est ainsi que cette crise pétrolière inquiète les vendeurs du carburant. Pour l’heure, les services angolais ont verrouillé le passage de ces produits par des voies frauduleuses »,a-t-il expliqué.
Cet acteur civique se désole du fait que la RDC ne parvient pas à profiter de l’abondance des produits pétrolier de son voisin angolais. Il plaide pour que les autorités congolaises formalisent la coopération avec l’Angola pour la commercialisation de ces produits à la frontière.
« (…)L’Angola est parmi les premiers producteurs du pétrôle en Afrique, nous nous sommes un pays voisin mais nous n’en sommes pas bénéficiaires c’est ce qui est déplorable (…) Il est temps que les autorités congolaises puissent négocier à l’amiable avec l’Angola pour un commerce civilisé de ces produits en créant les points de vente (stations) sur la bande frontalière. La clandestinité a des conséquences fâcheuses qui pourraient ternir les relations de bon voisinage », a-t-il conclu.
A Tshïkapa, un litre d’essence qui se négociait à deux mille (2000) Francs congolais, il y a quelques semaines, se vend maintenant à trois mille (3000) Francs. Les vendeurs des produits pétroliers expliquent cette augmentation par rupture des stocks.
Diaris Kindalo à Tshikapa