La route principale qui mène de la cité de Kamako à la bande frontalière de Shisanda à la frontière avec l’Angola est fortement menacée par une érosion et cela cause déjà un handicap pour la circulation des engins roulant.
C’est la société civile force vive de Kamako qui livre la nouvelle à la presse ce mercredi 22 février 2023, lançant ainsi un cri d’alarme aux autorités provinciales. Son coordonnateur Abbé Trudon Keshilemba appellent les autorités provinciales du Kasaï de vite réagir pour décanter la situation.
« Une déviation provisoire a été trouvée pour l’instant. Il y a un grand risque qu’avec le temps, cette érosion détériore les infrastructures frontalières et les engloutir. Nous prions aux autorités compétentes d’intervenir de toute urgence (…) Ça nécessite un travail de génies compte tenu de la profondeur du ravin », a-t-il alerté.
Par ailleurs, le responsable de la société civile de Kamako a révélé qu’il y a, dans la zone, des rivières sans pont. D’après lui, ajoutée à la première, cette difficulté pourrait porter un coup dur aux activités socio-économiques dans cette partie du pays.
« Sur le même tronçon, nous avons la rivière Mwadi dont la traversée se fait avec beaucoup de peines par manque de pont. Ces deux obstacles pourront ralentir dans l’avenir, les activités de la frontière. Il est temps que nos autorités rendent Kamako viable », alerte l’Abbée Trudon Keshilemba.
DK Lusako à Tshikapa