Le ministre congolais des droits humains a communiqué, dans la soirée de samedi 20 mars 2023, après la manifestation de l’opposition dans les rues de Kinshasa, violemment réprimée par les forces de l’ordre.
Dans un communiqué parvenu à OCEANS24.CD, Fabrice Puela qui dit « comprendre à juste titre les impératifs de sécurité », « condamne avec la dernière énergie les actes de répression perpétrés par certains éléments de sécurité ».
« (…) En même temps que les actes de brutalité tant sur les mineurs, les compatriotes majeurs, que sur les acteurs politiques ne sont en aucune façon acceptables, nous en appelons à une responsabilisation collective et individuelle pour intérioriser les impératifs sécuritaires, le non enrôlement des mineurs dans les combats politiques, que des orientations ces autorités politico-administratives (…) », écrit le ministre congolais aux droits humains.
Dédouanant le Président Félix Tshisekedi de toute responsabilité sur les violations des droits humains enregistrées lors de cette marche, le ministre Fabrice Puela enjoint à la justice d’ouvrir des enquêtes pour établir la responsabilité des uns et des autres.
« (…) Nous exigeons de la justice des enquêtes urgentes pour que les responsabilités soient établies sur les différentes violations constatées des droits de l’homme (…)« , ordonne le ministre.
A l’appel de Moïse Katumbi, Matata Ponyo, Delly Sesanga et Martin Fayulu, les habitants de Kinshasa ont marché ce samedi 20 mai 2023, pour dénoncer « l’insécurité grandissante dans tout le pays, la vie chère et le processus électoral ». Des vidéos montrant des policiers molestant des manifestants dont des mineurs ont fait le tour des réseaux sociaux.
La Rédaction