Le Mouvement du 23 mars (M-23), groupe rebelle soutenu par le Rwanda et ayant occupé plusieurs cités dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) doit revenir à ses positions initiales d’avant la guerre.
Cette décision est une parmi tant d’autres prises ce mercredi 23 novembre 2022, à l’issue du mini-sommet de Luanda. Ces assises, convoquées par l’angolais Joao Laurenco, ont connu la participation du congolais Félix Tshisekedi, du Rwandais Paul Kagame et du Burundais Évariste Ndayishimie.
Ces chefs d’Etat ont également décidé de la création d’une zone tampon, toujours dans la région où se déroulent les combats entre le M-23 et l’armée congolaise, avec l’appui de la mission des nations unies (MONUSCO), du Mécanisme de vérification ad hoc et de la Force régionale de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), renseigne le communiqué final de ce mini-sommet.
Par ailleurs, les pays voisins à la RDC sont sommés de « cesser tout soutien politico-militaire au M-23 et à tous les autres groupes armés » actifs dans cette région. S’agissant des groupes armés étrangers menant leur activisme sur le sol congolais, le mini-sommet leur demande de « déposer les armes immédiatement et d’entamer leur rapatriement inconditionnel volontaire ».
Anderson Baliene Baraka