Négociations de Nairobi : Uhuru Kenyatta pour le dialogue entre les groupes armés étrangers et le gouvernement de leurs pays respectifs

Tous les groupes armés étrangers actifs dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) devraient être reçus par le gouvernement de leurs pays respectifs en vue de trouver une issue à leurs revendications. C’est en substance ce qu’a déclaré le facilitateur sa’s la crise congolaise, l’ancien président Kenyan Uhuru Kenyatta.

À l’issue de la consultation avec les groupes armés locaux actifs dans l’Est de la RDC, Uhuru Kenyatta a ému le voeu de voir les pays voisins engager des discussions directes avec les groupes armés originaires de ces pays actifs dans l’Est de la RDC. Pour le facilitateur de l’East Africa Community (EAC) il est inaccessible que « la RDC soit un pays où les autres viennent s’affronter et amener l’insécurité ».

« (…) Nous ne voulons pas que la RDC soit le pays où les autres viendront s’affronter et amener l’insécurité.Que les groupes armés étrangers rentrent chez eux et qu’ils discutent avec leurs gouvernements comme les congolais discutent avec le leur« , suggère Uhuru Kenyatta au cours d’un entretien avec l’envoyé spécial de Radio Okapi.

Plusieurs groupes armés étrangers ont fait des provinces congolaises de l’Ituri, Nord et Sud-Kivu leurs bastions. Le plus virulent de ces groupes demeure les Forces Démocratiques Alliées (ADF). Cette rébellion ougandaise affiliée au terrorisme islamiste international est responsable de plusieurs attaques dans les territoires de Beni (Nord-Kivu), Irumu et Mambasa (Ituri). Depuis mars 2020, les ADF signent des attaques sanglantes contre les usagers de l’axe routier Luna-Komanda-Mambasa.

Anderson Baraka

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