Prévu pour ce jeudi 30 mars, le retrait des rebelles du Mouvement du 23 Mars (M-23) appuyés par le Rwanda, n’a pas (n’aura peut-être pas) lieu. Une situation dénoncée par les États-Unis et les Nations-Unies.
L’impasse ! Les rebelles soutenus par le Rwanda ne se sont pas retirés de leurs positions ce jeudi 30 mars 2023 tel que décidé par les chefs d’Etat de la sous-région lors d’un mini-sommet tenu en marge du sommet de l’Union Africaine (UA). Etats-Unis et ONU ne font qu’étaler leur aveu d’impuissance face à l’échec des options diplomatiques mises sur table aussi bien par Kinshasa et les organisations de la sous-région.
« La poursuite des attaques et la présence du M23 dans de larges portions du Nord-Kivu constituent des violations flagrantes de ses engagements répétés en matière de retrait. Nous nous joignons au Conseil de sécurité des Nations unies pour demander au M23 de cesser les hostilités et de se retirer de toutes les zones occupées, comme l’ont demandé les chefs d’État de la région », lit-on dans un tweet de l’ambassade du pays de l’oncle Sam en RDC.
Dans un communiqué publié sur son site, le conseil de paix et de sécurité de l’Onu « a fermement condamné l’augmentation des attaques du Mouvement du 23 mars, également connu sous le nom de M23, au Nord-Kivu au cours des derniers mois, qui aggravent la sécurité et la stabilité régionales et exacerbent une situation humanitaire extrême » sans proposer une alternative à cet entêtement du mouvement rebelle.
Sur terrain, des combats entre l’armée congolaise et ces rebelles sont rapportés sur l’axe Kitchanga-Mweso dans le territoire de Masisi. Sans aucun soutien matériel de la fameuse force régionale de la communauté d’Afrique de l’Est (AEC) ni de la Mission des l’Onu (MONUSCO), l’armée congolaise bombarde les positions des rebelles.
Andy Kambale Matuku