La pollution de rivières Kasaï et Tshikapa fait apparaître des symptômes sur les utilisateurs de ces eaux bien que la couleur étant changée. A sujet, l’organisation non-gouvernementale « Bin-adamo en action » alerte les autorités provinciales et nationales sur ces nouveaux symptômes qui apparaissent déjà sur les utilisateurs de ces eaux.
Dans une interview accordée à la presse, la coordonnatrice de cette organisation, Julie Ochano en appelle à « l’implication personnelle du président de la République pour réparer les dégâts causés par cette pollution » sur les femmes habitant le long de ces rivières, ainsi que les pêcheurs qui présentent des signes nuisibles sur la pomme de leur mains et sous les jambes.
« Il y a des maladies cutanées, des lésions vaginales constatées chez les femmes, plusieurs effets de la dégradation du corps. Nous alertons et invitons le gouvernement à veiller sur la situation. Madame Eve Bazaiba nous a reçu lors de son passage à Tshikapa, mais les recommandations lui formulées n’ont pas été pris en compte car les vraies victimes n’étaient pas servies« , s’indigne Julie Ochano.
La coordinatrice de Bin-adamo en action exige du gouvernement le résultat des échantillons ramenés à Kinshasa par des experts pour trouver solution aux espèces de maladie cutanée dont les prestataires de soins ne savent pas soigner jusqu’à ce jours.
En 2021, le gouvernement central avait envoyé un soutien médical et alimentaire aux victimes de la pollution de la rivière Kasaï et Tshikapa dans la province du Kasaï, à travers la ministre de l’environnement Eve Bazaiba.
Diaris Kindalo à Tshikapa