Face à la rareté des denrées de première nécessité telle que le maïs qui se fait constater dans la province du Kasaï depuis cinq (5) mois sans suite favorable, Maître Donat Biyenge a invité le gouvernement provincial via son ministère de l’agriculture de se doter d’un plan de développement agricole pour sortir la province de ce fléau.
Il motive son interpellation par le fait que « les activités de structures humanitaires ont affaibli plusieurs personnes pour cultiver », et ont « aveuglé aussi le gouvernement provincial dans sa vision de lutte contre la mulnitrution »
« Le gouvernement provincial doit avoir un plan de développement agricole lui permettant de travailler objectivement, ce plan doit être conçu par les experts agricoles. Outre cela, le gouvernement doit disposer des espaces agricoles qui lui permettront de cultiver, c’est-à-dire prêcher par l’exemple pour lutter contre cette crise » a dit Donat Biyenge.
A en croire cette acteur sociopolitique « les humanitaires ont affaibli plusieurs personnes dans le cadre de la dotation de produits alimentaires et du cash qu’ils remettent à la population ».
Il estime que le gouvernement doit prendre son interpellation en comp en vue de sortir la province de ce fléau.
Pour rappel, les mesurettes des farines de maïs qui se vendaient à 1500fc, se négocient actuellement entre 3500fc et 4000fc. Cela à des répercussions négatives sur des paniers de la ménagère du Kasaï où la plupart de familles ont du mal à nouer les deux bouts du mois.
Diaris Kindalo à Tshikapa