La République Démocratique du Congo (RDC) doit s’inscrire dans la logique d’un « processus électoral impartial » pour sortir de la crise dans laquelle le pays est plongée, notamment la montée de l’insécurité dans les provinces de l’Est. Dans cette perspective, trois (3) personnalités congolaises viennent de faire des propositions pour un processus électoral réussi.
Dans leur déclaration commune, Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo et Denis Mukwege préviennent « qu’aucune forfaiture électorale ne passera en 2023 et la mobilisation de notre peuple sera totale pour sauver notre pays en danger (…) ».
Pour ces personnalités, la réussite du processus électoral en RDC passe par la recomposition de la commission électorale nationale indépendante et celle de la cour constitutionnelle, le consensus autour de la loi électorale, le calendrier électoral et les centres d’inscription des électeurs.
Par ailleurs, ces trois (3) personnalités appellent à la fin de « l’instrumentalisation la justice et des services fiscaux contre les candidats déclarés ou les potentiels candidats Présidents de la République (…) le respect de la Constitution sur la liberté d’expression, d’opinion, de réunion et de manifestations publiques » et « l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre du Sénateur Matata Ponyo Mapon, conformément à l’article 168 de la constitution ».
« (…) Aussi, à cette étape essentielle du processus électoral, nous sollicitons auprès de la Communauté internationale, l’envoi urgent des experts des Nations-Unies, de l’union européenne et de l’union africaine pour procéder au monitoring du processus tel que mené à ce jour (…)« , lit-on dans ce document dont une copie est parvenue à OCEANS24.CD.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé, samedi 24 décembre 2022, l’enrôlement des électeurs dans les provinces de l’Ouest du pays. Cette opération va durer un mois avant d’être étendue au reste du pays.
AKM