C’est cela que l’on appelle le leadership : prendre de l’avance et voir les choses avant tout le monde.
Lorsque le candidat à la présidence de la république à l’élection de 2023 a pris position sur la guerre, en apportant son soutien sans faille aux forces armées de la RDC (FARDC) et à son commandant suprême, certains l’avaient consideré comme de la traîtrise, se montrant par là, faible d’esprit. Mais c’est sans compter que les pères de l’Église viennent de lui emboîter le pas.
Le président du parti politique Leadership et gouvernance pour le développement (LGD) n’avait pas besoin d’un conclave de 48h00, comme ce fût le cas pour la CENCO, pour réfléchir dans le sens d’appuyer les FARDC et son commandant suprême dans l’agression dont souffre notre pays. Tout est naturel chez un leader né. Toutefois, en fondant son parti qui suscite de l’espoir chez les congolais, il a déclaré ce qui suit : « mon parti le LGD va faire de la RDC un pays réellement émergent ». C’est donc très logique pour lui de se montrer ouvert d’esprit.
Dans sa communication sur les faits de la cause, il a été très clair : « Nous ne viendrons pas diriger les arbres ». Le tableau peint par la CENCO dans leur communiqué qui ne parle pas seulement des événements de l’Est, mais qui les associent avec ce qui se passe au Kwamouth et dans le Kongo Central est une illustration de plus qui milite en sa faveur. Oui, il avait raison de prendre cette position courageuse. Un homme d’Etat sait se dépasser devant la nécessité et la raison d’Etat. Et quand il est en plus leader, il dit les choses avant tout le monde. Mention spéciale à Augustin MATATA PONYO, président de LGD
Avant de mettre un terme à cet article, les congolais sont appelés à retenir ce qui suit :
1 Les mauvaises langues ont spéculé en disant que le Président de LGD veut faire les yeux doux au pouvoir. C’est mal connaître l’homme qui a pourtant affirmé dans sa communication rester dans l’opposition et demeurer candidat président.
2 On l’a accusé de traverser et rejoindre l’Union sacrée. Il a affirmé rester dans l’opposition
3 On a dit qu’il avait peur du pouvoir Il est le seul à être plusieurs fois à l’étranger et rentrer dans son pays pour être entendu. Aucun homme politique de l’opposition n’est malmené comme lui par le pouvoir
4 Il est le seul à citer le Rwanda comme agresseur.
5 Il est le seul à pouvoir dire : il est prêt à donner des conseils au pouvoir actuel pour défaire le M23 !
6 Il a dénoncé la faiblesse du leadership et de gouvernance.
Tous ces différents points caractérisent un leadership qu’il faudra reconnaître à Augustin MATATA PONYO MAPON. 2023 s’annonce bien
Docteur Olivier KANKONDE