Le rapport publié par l’inspection générale des finances (IGF) de la République démocratique du Congo (RDC) sur le contrat chinois n’est pas digne de confiance.
C’est en ces termes que l’ambassade de la République Populaire de Chine en RDC juge le travail abattu par Jules Alingete et ses équipes. D’après un communiqué du porte-parole de la représentation chinoise en RDC, ce rapport est plein de préjugés.
« (…) Nous avons appris avec stupéfaction la publication du rapport sur le Contrat chinois (…) Nous avons le regret de constater que le rapport dont le contenu est plein de préjugés, ne correspond pas à la réalité, ne peut pas être considéré comme crédible et n’a pas de valeur constructive », lit-on dans ce document dont une copie est parvenue à OCEANS24.CD.
Pour Pékin, le contrat chinois « constitue un bel exemple de partenariat gagnant-gagnant » et « de nombreuses réalisations palpables prouvent que la partie congolaise a bénéficié effectivement de cette coopération ».
Ainsi, le gouvernement chinois encourage les entreprises chinois à oeuvrer avec les partenaires congolais pour « améliorer la coopération en la faisant bénéficier davantage à la partie congolaise et à résoudre les désaccords à travers le dialogue amical et raisonnable ».
« (…) Le gouvernement chinois (…) va défendre fermement les droits et les intérêts légitimes des entreprises chinoises et riposter résolument à toute violation des droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises », promet le porte-parole de l’ambassade chinoise à Kinshasa.
L’inspection générale des finances (IGF) a dénoncé, jeudi 16 février, un « déséquilibre » dans le contrat signé entre le gouvernement congolais et le groupement des entreprises chinoises, dans la gestion de certaines ressources naturelles de la RDC. La convention de collaboration avait été signée en 2008 et a donné lieu notamment à la création d’une entreprise commune sino-congolaise (Sicomines).
Andy Kambale Matuku