La cérémonie du vernissage du livre « Reconstruire la féminité et la masculinité » du professeur François Tshionyi Kazadi est intervenue samedi 10 août 2024 à Kananga chef-lieu de la province du Kasaï-Central en République Démocratique du Congo.
Selon l’auteur, cet ouvrage aborde une question essentielle sur l’identité de l’être humain entre autre l’identité masculine et féminine face aux mutations sociologiques auxquelles le monde fait face.
« Ce que nous observons aujourd’hui, il y a des courants idéologiques principalement l’idéologie du genre, ces courants tendent à effacer l’identité binaire donc l’identité masculine et féminine pour nous faire croire que l’homme peut s’auto créer. L’objectif de ce livre c’est d’affirmer haut et fort le dessein originel, tout ce qui vient après, tout ce qui est entrain de naître aujourd’hui c’est l’œuvre humaine qui ne nous fait pas avancer », a déclaré le professeur François Tshionyi Kazadi à la presse locale.
D’après lui, la féminité et la masculinité sont appelées à la complémentarité et la réciprocité comme depuis la création.
« Aujourd’hui cette relation est détruite par le féminisme radical et l’idéologie du genre voilà pourquoi nous appelons à une relation réconciliée, à une humanité réconciliée », a-t-il laissé entendre.
Le professeur François Tshionyi Kazadi appelle les Africains à se réveiller pour pouvoir réfléchir autrement car la mondialisation de la révolution culturelle occidentale est entrain d’envahir l’Afrique et de déconstruire les valeurs fondamentales de l’Afrique.
« Au niveau de notre système éducatif, au niveau de notre gouvernement, il faut résister à cette mondialisation rapide qui nous entraîne parfois vers notre propre destruction pour cultiver nos valeurs fondamentales et la première valeur c’est l’identité de la personne », a conclu le Professeur François Tshionyi Kazadi qui est doyen de la faculté de l’économie à l’université Notre-Dame du Kasayi (U.KA).
C’est la salle de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) qui avait servi de cadre à ce vernissage.
Fabrice Ngalamulume